- Fils de Pierre Perrichon, avocat en Parlement, secrétaire de la ville et communauté de Lyon, échevin de ladite ville pour 1700 et 1701, baptisé le 19 novembre 1645, inhumé à Saint-Saturnin le 26 mai 1721 ; et de Marguerite Severt, fille de André Severt, bourgeois de Lyon, et de Jeanne Lagier. Frère : Camille Perrichon (1678-1768, prévôt des marchands). Epouse Agathe Estienne le 25 mars 1712 ; fille de Raymons Estienne, bourgeois de Lyon, et de Françoise Guillet. Descendance : 8 enfants. - Magistrat. Ecuyer, avocat en parlement, secrétaire de la ville et du commerce, garde-scel du Consulat et des juridictions de la conservation de la police, directeur des droits de douane, chevalier de l'ordre du Roi. La situation occupée par son père le servit et le Consulat lui confia, dès 1705, "le soin particulier de ses archives pour l'arrangement et la conservation de tous les titres qui y sont enfermés". Le Consulat le chargea également de missions importantes au-dehors. - Cette bibliothèque eétait loin d'avoir la valeur et l'intérêt de celle de son fils Dominique, chamarier de Saint-Paul, vicaire général de Vienne (1722-1798). La bibliothèque d'André Perrichon fut conservée par sa veuve et ses enfants jusqu'en 1759, date à laquelle cette dernière, après de mauvais placment demanda une pension au Consulat et vendit la bibliothèque. L'avis du catalogue précise : "On a joint aux livres de M. P[errichon], les doubles d'une des plus belles et des plus nombreuses biblio. du royaume." -Source : Poidebard (W.), Baudrier (J.), Galle (L.), "Armorial des bibliophiles du Lyonnais, Forez, Beaujolais et Dombes", Lyon : Société des bibliophiles lyonnais, 1907. Berlottier (S.), Deparday (C.), Eyroi (K.), "Les possesseurs de bibliothèques à Lyon au XVIIIe siècle : une enquête biographique", Lyon : Enssib : diplôme de conservateur de bibliothèque, 1999.