Géographies de la mise en page

Dates: 
Jeudi 10 Mai 2001

 Compte-rendu de la journée d'étude qui a eu lieu à la Bibliothèque municipale de Lyon, le 10 mai 2001

La première journée d'étude organisée par l'Institut d'histoire du livre et consacrée au thème de la mise en page s'est tenue à la Bibliothèque municipale de Lyon Part-Dieu le 10 mai 2001.

Patrick Bazin, dans son accueil aux participants, a rappelé la vocation première de l'Institut d'histoire du livre : celle d'être un lieu de rencontre pour une histoire du livre envisagée comme un dialogue croisé entre diverses disciplines.

Alan Marshall a présenté la journée en soulignant combien les études sur la mise page sont peu nombreuses et surtout peu systématiques dans leur approche, bien qu'il existe un consensus quant à l'intérêt de ce champ d'étude. Ainsi recense-t-on des études aussi spécifiques qu'éparpillées suivant le point de vue envisagé : les bibliographes cherchent avant tout, grâce à la mise en page, à identifier les éditions lorsque les historiens de l'art s'attachent plutôt aux courants stylistiques de son élaboration ; les historiens de la chaîne graphique s'intéressent particulièrement aux processus de production quand d'autres se penchent sur l'analyse des discours. C'est dire combien la mise en page est un sujet aussi riche que difficile à aborder : parle t-on toujours de la même chose lorsqu'on l'évoque ?

Les partenaires de l'Institut d'histoire du livre ont choisi, pour les séances à venir, un éclairage par type de texte (scientifique, poétique, religieux) ou, comme aujourd'hui, une approche géographique. Les participants à cette première journée ont donc accepté de réfléchir sur l'influence des lieux de production sur la mise en page.Une première communication de Daniel Droixhe, professeur aux Universités de Bruxelles et de Liège, propose de dégager quelques critères caractéristiques de la mise en page dans la région de Liège au XVIIIe siècle, à travers quelques exemples pris dans les fonds locaux et dans la propre collection de l'auteur. La production de la famille Bassompierre, installée à Liège au milieu du XVIIIe siècle, fournit ainsi de nombreux exemples à l'identification d'une édition. Dans ce cas D. Droixhe a mis en évidence trois possibilités, suivant que le nom et l'adresse de l'éditeur portés sur la couverture de l'ouvrage indiquent une édition avérée ou non, ou bien qu'il s'agit d'une édition authentique publiée sous une adresse fictive. Seules les éditions authentiques portent la double adresse de Bassompierre à Liège et de son gendre Van Den Berghen à Bruxelles. D'autres éléments sont également examinés, tels les titres, bicolores ou non, ou encore les vignettes, celles de la production liégeoise ayant d'ailleurs fait l'objet d'une base de données intitulée Moriane, présentée lors des derniers entretiens Jacques Cartier à l'enssib en décembre 1999.

Maria Luisa Lopez-Vidriero déplace le regard vers l'Espagne à la même période, en rappelant tout d'abord combien les propos de Voltaire concernant la désuétude de l'Inquisition et la pénétration des Lumières dans ce pays sont optimistes par rapport à la situation réelle. Certes, le commerce extérieur du livre en Espagne change profondément après l'avènement de Charles III, mais ce dernier inaugure une politique protectionniste à fin de rénovation nationale. Le "renouveau" désigne moins l'adhésion de l'Espagne au mouvement européen des Lumières, telle que la décrit Voltaire, qu'il n'exprime le besoin, notamment après l'expulsion des Jésuites, de se procurer de nouveaux textes d'éducation et de nouveaux programmes. Ceux-ci sont d'une part élaborés à partir de la littérature classique espagnole du XVIe siècle, d'autre part importés de France. D'où une situation de forte tension entre la recherche et l'affirmation d'une spécificité nationale d'une part, la pression du modèle international et en particulier du goût français d'autre part. Une figure exemplaire de cette période est le graveur de monnaie et académicien des beaux-arts Antonio Espinosa de Los Monteros (1732-1812), praticien et artiste comme l'indique son titre, ce qui n'est pas indifférent au point de vue esthétique impliqué dans la recherche d'une nouvelle typographie. Ce personnage, qui a fourni les caractères employés par la gazette officielle de la cour à Madrid, se voit d'abord refuser un autre ensemble de caractères par l'Imprimerie royale, qui leur reproche leur manque de résistance — épisode qui révèle la faiblesse de l'Espagne pour ce qui est des opérations chimiques requises dans la fonte des caractères, que l'on préfère dès lors importer de l'étranger. En 1774, Spinosa est le premier graveur de la maison de la monnaie à Ségovie. Cette ville proche de Madrid, résidence royale d'été ornée des plus beaux palais, connaît alors un développement industriel lié à la laine et au cristal, et voit parallèlement la formation d'une société savante, la Real Sociedad Economica, sur le modèle de la société royale madrilène et des sociétés savantes européennes sur lesquelles Daniel Roche a publié des travaux décisifs. C'est dans ce contexte qu'est acceptée la proposition de Spinosa d'établir, à Ségovie, une imprimerie et une école de dessin pour apprendre la gravure sur bois, sur métal, au burin et à l'eau forte. L'année suivante, en 1776-1777, il fabrique de nouveaux caractères, très ornés, répondant à l'ambition de cette ville de devenir une ville "illustrée". M.L. Lopez-Vidriero évoque également la production de Spinosa destinée au tout nouveau Real Collegio de Artilleria, inauguré à Ségovie en 1764 et qui doit, après l'expulsion des Jésuites, répondre à une demande urgente de textes pédagogiques. C'est ainsi que paraît, en 1784, le Tratado de artilleria, dans les caractères de Spinosa. Une autre attitude contemporaine est celle des Jésuites de Barcelone, dont les textes suivent un modèle plus proche du modèle français et contribuent ainsi à une véritable réinterprétation d'un langage alors commun à l'Europe.

Pierre Rétat, professeur émérite à l'Université Lyon 2, s'est attaché aux gazettes, ces journaux d'information de politique internationale qui paraissent en général deux fois par semaine. Dans l'ensemble de petit format, ils perdurent en France jusque dans les années 1820. Ces imprimés n'ont pas fait l'objet d'une étude globale, pour diverses raisons. Pendant très longtemps, la gazette est l'objet d'un mépris persistant. Les études ont privilégié les journaux dans lesquels on trouvait des compte-rendus littéraires, autrement dit la presse, considérée comme un reflet de l'histoire culturelle. Par ailleurs, ce genre de périodique n'intéresse guère les historiens du livre. Imprimé très sommaire, la gazette est en effet l'objet d'un labeur rapide et répétitif accumulé sur une année et a fortiori sur plusieurs, de sorte qu'on a affaire, du point de vue formel, à la reduplication du même. Enfin les collections de gazettes, pour toutes ces raisons, sont très rares, car toujours lacunaires et dispersées : la Bibliothèque municipale de Lyon, par exemple,  n'en possède aucune. Le numéro 3 des Cahiers de textologie, intitulé Textologie du Journal, consacrait néanmoins une partie de sa parution à ces gazettes, qui doivent être considérées comme un type d'imprimés à part, dotés d'un mode de visibilité propre différent du journal — ce dernier terme étant à entendre au sens ancien de journal littéraire. Un exemple célèbre est le Moniteur universel, dont la mise en page constitue une véritable révolution. Un autre exemple est la Gazette d'Amsterdam, qui a fait récemment l'objet d'une publication de la Voltaire Foundation, accompagnée de 12 CD-Rom qui mettent à disposition des chercheurs la totalité de la parution, entre 1691 et 1796. Cette gazette fixe le modèle des grandes gazettes hollandaises dont il sera question dans cette communication, qui présentera en outre un exemple précis de multiplication des formes à travers certaines contrefaçons de la Gazette d'Amsterdam. P. Rétat attire en premier lieu l'attention sur le format extrêmement restreint de ce périodique par rapport à notre conception actuelle du journal : 155 X 220, alors que le format du Monde d'aujourd'hui est 320 X 470. La Gazette d'Amsterdam se présente au départ comme un in-folio, puis comme un in-4, qui devient le format standard de ce type d'imprimé. Un exemple de cette parution in-4 (fig. 3) présente un texte sur deux colonnes, surmonté d'un titre aussi sommaire que celui du lardon (périodique in-folio sur une colonne) : La Gazette d'Amsterdam. Deux bois gravés représentent les armes d'Amsterdam et la marque de l'imprimeur. Enfin le texte, paginé et signé, présente des subdivisions par lieux : de Cadix le..., de Rome le..., etc. Suite au premier numéro de La Gazette d'Amsterdam en date du 27 août 1791 (avec pagination, signature et privilège des États de Hollande : fig. 4), paraissent d'autres formes de plus en plus élaborées en particulier pour le titre. Le nom Amsterdam est en effet davantage mis en valeur, et l'on trouve des vignettes, notamment celle de Jean-Michel Papillon, auquel on attribue au moins une dizaine de bois gravés. C'est dire combien le titre du périodique a fait l'objet d'une véritable recherché éditoriale de la part des propriétaires de la gazette. En outre la gazette se compose toujours de deux parties, l'une consacrée aux "nouvelles extraordinaires", l'autre constituant une suite ou un supplément de composition plus diverse. P. Rétat présente à titre de comparaison la Gazette d'Utrecht (fig. 9), dont la vignette est également signée Jean-Michel Papillon, qui collaborait ainsi à différentes gazettes hollandaises. La Gazette d'Amsterdam a fait l'objet de nombreuses contrefaçons : à Liège, bien qu'aucun exemplaire ne nous soit parvenu, on connaît l'existence d'une contrefaçon par une plainte ; depuis Genève, une contrefaçon circule jusque dans le sud de la France et en Italie ; un exemplaire conservé à la bibliothèque nationale de Naples atteste l'existence d'une contrefaçon vénitienne ; enfin on trouve d'autres contrefaçons à Bordeaux, Avignon, Bourges et la Rochelle. Si cette dernière est très éphémère, celle de Bordeaux est établie de 1740 à 1759 et se présente sous des formes variées, de l'in-folio avec un texte-pavé et mesurant 110 X 180 jusqu'à la forme en deux colonnes in-4 mesurant 127 X 204, avec un exemple proche de La Gazette d'Amsterdam qui copie de façon très maladroite le bois de Papillon (fig. 10 à 14).

Guy Parguez, conservateur à la Bibliothèque municipale de Lyon, a choisi d'aborder le problème de l'influence du lieu de production sur la mise en page en comparant plusieurs exemplaires d'un même texte imprimé en différents endroits. Il s'agit des Caractères de La Bruyère, œuvre qui n'occupe pas moins de quatorze volumes et dont la Bibliothèque municipale de Lyon possède plusieurs exemplaires. L'examen mené par G. Parguez porte sur un endroit précis et volontairement restreint du texte, qui n'occupe qu'une à deux pages : le début du discours sur Théophraste. Plusieurs critères sont envisagés, en particulier le traitement du texte et de l'orthographe, qui permet de mettre en évidence certaines différences notables. Un exemplaire supprime ainsi, de façon systématique, toutes les lettres doubles, et même la lettre C après le S dans le mot "science". Les signatures sont un autre élément à prendre en considération. Dans les exemplaires observés, elles sont placées au deux tiers vers la droite, et l'on remarque un rare exemple où la signature est rédigée en chiffre arabe. Le nombre de feuillets signés par cahier équivaut généralement à la moitié soit 6 sur 12. Toutefois quatre exemplaires comportent 5 feuillets signés sur 12 dont trois sont des contrefaçons lyonnaises : ce mode de signature étant caractéristique de la production lyonnaise on se demande s'il ne s'agit pas d'une véritable "marque de fabrique". Le passage des chapitres, qui comporte généralement un blanc et parfois une séparation par filet suivant des modes différents, est un autre critère. Les notes marginales ont une importance également significative, et l'on remarque un seul exemplaire dans lequel la note est rejetée à la fin du chapitre et rédigée en italique. Enfin, le pied de mouche, ce caractère médiéval employé pour séparer les alinéas, ne s'observe que dans un seul exemplaire. Au terme de cet examen G. Parguez compte neuf exemplaires produits à Lyon, parmi lesquels il distingue deux douteuses fausses adresses de La Haye, 4 exemplaires parisiens et, sous réserve, un de Bruxelles. Les livres observés ne contiennent en général aucune illustration, sauf dans deux lyonnais et un hollandais. Quatre volumes ne comportent aucun privilège dont trois lyonnais. A la suite de cette contribution, D. Droixhe souligne l'importance que peut revêtir une prononciation régionale, caractéristique géographique s'il en est, dans le choix d'une mise en page et plus particulièrement dans le traitement du texte et de son accentuation. Ainsi avait-il observé, à propos d'une contrefaçon du Candide, une édition présentant des formes d'accentuation tout à fait divergentes de la plupart des éditions examinées, et qui correspondait en réalité à une prononciation régionale en usage à Liège et que l'on retrouve encore aujourd'hui dans cette zone.

Richard Southall, conseiller typographique et professeur invité au département de la typographie et de la communication graphique de l'Université de Reading, s'est également penché sur l'organisation de la page en choisissant des exemples comme ses collègues, mais en typographe et non en historien du livre ou en bibliographe. Comme il le rappelle en introduction, ces derniers regardent plutôt les signes inscrits sur une page, car ils s'intéressent à la réalisation d'un livre ou d'un texte. Les typographes regardent au contraire les blancs entre les signes, car ils s'intéressent à la structure graphique et visuelle qui se forme sur la page imprimée. R. Southall rappelle ensuite les recherches qu'il a effectuées en Californie dans les années 1980 qui portaient sur les systèmes informatisés des textes. Ces systèmes sont construits par des informaticiens qui ont pris pour modèle la machine à écrire ou le clavier d'ordinateur. La typographie, quant à elle, relève d'un système plus complexe dans lequel le blanc (et non le signe) est primordial. Pour appuyer son argumentation R. Southall prend l'exemple de l'espace avant la virgule présent dans les textes français, alors que dans les textes anglais l'espace est placé après. C'est le cas dans un ensemble de livres de prières de l'Eglise anglicane de 1708 à nos jours, pratique qui montre l'existence de règles d'espacement différentes en Angleterre et sur le continent européen. Dans ces livres de prières du début du XVIIIe au début du XXe siècle, les espaces autour des virgules répondent à une normalisation des usages religieux anglais par opposition à des usages "étrangers". De sorte que les variations typographiques, à elles seules, introduisent une instabilité au sein de ces textes réputés stables, puisque canoniques. R. Southall envisage différentes manières de faire. Celle de Fournier par exemple, place l'espace avant la virgule. Cette pratique est observée en 1847 par l'imprimerie Mame à Tours, puis disparaît dans la première édition du guide Michelin (R. Southall se demande si l'imprimeur n'a pas alors acheté une linotype), pour réapparaître à nouveau en 1919, lors de la dernière édition du traité typographique de Fournier. Ces variations amènent à s'interroger sur la notion même de composition, assemblage tridimensionnel de petites tiges métalliques, et sur ce principe qui exige que la réalisation physique d'un texte ne doit pas dissimuler sa signification. Force est de constater que dans une ligne de texte composé à la main, les espaces sont variables en fonction du contexte visuel et sémantique, ce qui n'est pas le cas dans les compositions informatisées. L'exemple de Brun est à ce titre instructif. Afin d'éviter coûte que coûte les divisions de mots en bout de ligne, il suggérait de préférer, par exemple, supprimer l'espace avant la virgule, surtout avec des lettres comme le V ou le R qui offrent naturellement, si l'on peut dire, du blanc à leur base.

Une dernière intervention, non prévue au programme de cette journée, est proposée par Ladislas Mandel, dessinateur de caractères intimement convaincu que le hasard ne peut influer, en aucune manière, sur la création. Il entend ainsi proposer quelques réflexions, partant du fait que différentes civilisations, géographiquement et culturellement éloignées, ont construit des systèmes d'écriture différents. Pour s'en tenir à l'Occident, à l'époque de Charlemagne si importante pour le renouveau des lettres (la première "renaissance" date de ce moment) comme à celle qui l'a suivi, il est aisé d'observer que l'écriture gothique s'impose au Nord avec toute sa rigueur, quand l'écriture humanistique et ses rondeurs s'installe au Sud de l'Europe.La géographie ne joue pas un rôle fondamental dans la création (dans la culture aussi bien), surtout depuis le chemin de fer et a fortiori depuis Internet. A ce propos, il n'est pas inintéressant de rappeler que le premier caractère dit humanistique a été créé à Strasbourg et non en Italie comme son nom pourrait le laisser supposer. Toutefois, L. Mandel se souvient d'un exemple qui tenait compte de l'usage géographique d'un produit. Il s'agit de la campagne publicitaire pour la voiture "deux chevaux" de chez Citroen, confiée à Deberny et Peignot où il était alors employé, campagne qui portait alors sur la Hollande ainsi que sur les 16e et 20e arrondissements de Paris. Dans ce dernier, la voiture était présentée comme la voiture à tout faire parfaitement adaptée à une population active et populaire, alors que dans le 16e arrondissement cette voiture était réservée à la bonne. Il fut plus difficile de séduire le public hollandais, que cette voiture faisait tout au plus rire...

La conclusion de cette première journée consacrée à la mise en page revient à Dominique Varry, qui souligne en premier lieu combien le thème était difficile à aborder et qui rappelle les différentes approches proposées : le corpus de textes avec l'exemple de La Bruyère, les lieux de production avec les exemples liégeois et espagnols, l'au-delà du livre avec l'exemple de la gazette, le travail de l'imprimeur, du fondeur de caractères, du gazetier, la bibliographie matérielle enfin. Un auditeur s'est interrogé sur la place de l'auteur dans tous ces processus, figure un peu trop négligée il est vrai.Dans l'ensemble les communications ont été le fait de bibliographes, aussi le point de vue d'un dessinateur de caractères comme celui d'un typographe se sont avérés des plus précieux pour rappeler l'importance du blanc dans la composition d'un texte. Le recours à la bibliographie matérielle, dont nos participants ont fait un large usage, de l'étude des polices de caractères à ceux des ornements, des réclames aux signatures, etc., mettent en évidence ce à quoi l'on est confronté dans l'examen d'un livre. C'est précisément ce qui a motivé cette journée, afin de relancer ce genre de travaux. D. Varry évoque la figure de D'Héméry, ce policier chassant la contrefaçon au milieu du XVIIIe siècle et qui savait intuitivement reconnaître la provenance d'une édition. Force est de constater que ce savoir est aujourd'hui perdu, mais l'on peut rêver le retrouver grâce aux nouveaux moyens d'investigation explorés aujourd'hui.

Programme de la journée d'étude qui a eu lieu à la Bibliothèque municipale de Lyon, le 10 mai 2001

10h30
Accueil des participants
Patrick Bazin
directeur de la Bibliothèque municipale de Lyon

10h45
Présentation de la journée
Alan Marshall
conseiller scientifique, Musée de l’imprimerie
de Lyon

11h00
La typographie liégoise au XVIIIe siècle
Daniel Droixhe
professeur aux Universités de Bruxelles et de Liège

11h45
Couper les griffes au monstre : nouveaux textes, nouveaux livres dans l’Espagne des Lumières
Maria Luisa Lopez-Vidriero
directrice de la Real Biblioteca, Madrid

14h00
Titre et mise en page des gazettes XVIIe et XVIIIe siècles
Pierre Rétat
professeur émérite à l’Université de Lyon II – UMR LIRE

14h45
Vraies et fausses mises en page lyonnaises
Guy Parguez
conservateur, Bibliothèque municipale de Lyon

15h45
Règles typographiques et règles d’orthographe
dans la composition de textes complexes
Richard Southall
conseiller typographique, professeur invité au Département de la typographie et de la communication graphique, Université de Reading

16h30
La mise en page dans son contexte culturel
Ladislas Mandel
Dessinateur de caractères

17h00
Conclusion
Dominique Varry
maître de conférences à l’Enssib